Une médaille de baptême est un cadeau symbolique souvent offert par les parrains, marraines, ou d’autres proches. Elle constitue le premier bijou dans la vie d’un enfant. Les médaillons en or, en argent ou en nacre commémorent cet évènement particulier. Une marraine offre traditionnellement le bijou à l’enfant, quelle que soit sa religion. La pièce est portée sur une chaîne en argent ou en or, offerte par le parrain. Le bijou se transmet de génération en génération. Découvrez les traditions de baptême dans différentes cultures, impactant le choix des médailles.
Les médailles de baptême dans le christianisme
Par le baptême, les chrétiens deviennent enfants de Dieu et héritiers du Royaume des Cieux. Une médaille de baptême est alors significative et reflète la nature de la Sainte-Cène. Pour les protestants, la pièce est ornée de symboles religieux tels que les anges, les croix, etc. Pour les catholiques, un médaillon peut porter les images de la Vierge Marie, les saints, etc. En Écosse et en Russie, les proches de l’enfant vont choisir une médaille de baptême à l’image de Saint-André sont populaires. Le pendentif de Sainte-Anne représente la maternité et l’amour inconditionnel. La sainte Anne, de la lignée de David, était la mère de Marie et la grand-mère de Jésus, comme l’indique une coutume chrétienne et islamique fantaisiste.
Les médailles de baptême dans le bouddhisme
Dans une famille bouddhiste, les moines sont invités à la naissance du bébé pour le bénir. En fonction de l’heure et de la date exacte de la naissance, un astrologue dessinera un horoscope et informera les parents de l’initiale par laquelle le nom doit commencer. Les parents choisiront alors un nom en conséquence. Ils vont faire fabriquer une médaille de baptême à l’image du signe de l’enfant ou se son prénom, un mois après sa naissance pour le bénir devant le statut de Bouddha. Dans certaines formes de bouddhisme, des fils sacrés sont noués autour des poignets du bébé pour accueillir « Khwan », un esprit qui s’occupe des bébés.
Les médailles de baptême dans l’orthodoxie grecque
Le sacrement du baptême dans l’orthodoxie grecque purifie l’âme d’un individu du péché originel. L’enfant doit être immergé trois fois dans les fonts baptismaux, symbolisant les trois jours que le Christ a passés dans le tombeau. Après l’immersion, le prêtre place l’enfant dans les bras ouverts du parrain, qui tiennent un nouveau drap blanc, symbole de la pureté de l’âme. Trois mèches sont tonsurées (coupées) dans les cheveux de l’enfant en forme de croix. Le parrain va offrir à l’enfant un pendentif ou un médaillon symbolisant ce moment souvent en forme de croix ou à l’image d’un ange.
Les médailles de baptême dans le Wik-mungkan australien
La tribu Wik-mungkan, dans le nord-est de l’Australie, effectue le rituel de nomination lors de la naissance même du bébé. La sage-femme appelle un à un les noms de tous les parents vivants de l’enfant. Le nom choisi est celui donné au moment des dernières étapes du processus d’accouchement, lorsque le placenta est retiré de la mère. Peu de temps après, un rituel est organisé pour protéger la santé du bébé. Des feuilles spéciales sont brûlées par la mère et la grand-mère pour la purification. Quelques jours après, la famille offre à l’enfant un médaillon de baptême avec l’inscription du prénom et de la date de naissance celui-ci.
En conclusion, les traditions de baptême, tout en variant selon les cultures, unissent les familles à travers des rituels riches en symbolisme. Les médailles de baptême, bien plus que de simples ornements, incarnent la spiritualité et l’héritage culturel de chaque communauté. Du christianisme au bouddhisme, de l’orthodoxie grecque aux tribus australiennes, ces médailles témoignent de la profondeur des croyances et des valeurs transmises de génération en génération. Qu’il s’agisse de symboles religieux ou de rituels ancestraux, ces bijoux sacrés demeurent des témoins précieux des liens familiaux et de la foi, perpétuant ainsi la mémoire et la signification du sacrement du baptême à travers le temps.