On remarque de plus en plus de Français actuellement utilisant uniquement des vélos pour se déplacer en ville, autant pour faire les courses que pour rejoindre les bureaux. Ce mode de déplacement connait un essor conséquent et atteint un public large. Pourquoi ce changement brusque de mode de vie chez les Français ? Les véhicules sont pourtant plus rapides, plus confortables… Le point sur ce fait social et urbain qui fait la une de tous les grands dossiers de décryptage.
La pandémie a imprimé une nouvelle façon de vivre au quotidien
La première raison pour laquelle la mobilité douce gagne du terrain dans le milieu urbain est la pandémie de la Covid-19. En effet, les différentes restrictions de mobilité ont eu un impact significatif au niveau de la façon de se déplacer. Le respect des gestes barrières devient quasiment impossible dans les transports en commun ou en covoiturage. Il est certes possible de prendre son véhicule personnel, mais le taux d’exposition au virus reste conséquent. D’ailleurs, les voitures ne sont plus d’une grande utilité, les déplacements sont devenus restreints en raison des mesures gouvernementales. Les vélos constituent ainsi une alternative pratique et surtout économique pour bouger en ville.
Les différentes instances territoriales font la promotion de la mobilité douce
Durant les confinements et d’ailleurs bien avant la pandémie, les différentes instances territoriales du pays se sont mobilisées pour promouvoir la mobilité douce. Parmi les actions et les stratégies entreprises dans ce cadre, il y aura notamment les grands travaux qui ont permis de repenser les aménagements urbains pour permettre la libre circulation des vélos. Des pistes cyclables ont été construites dans les veines des villes. Elles se découvrent au niveau des voies principales, mais également dans les différentes aires de promenade. Ces dispositifs font la promotion vers cette transition écologique de la mobilité urbaine. D’après les derniers chiffres communiqués, le réseau de véloroute atteint 17 515 km. L’État prévoit par ailleurs d’aménager plus de 25 000 km sur l’ensemble du territoire.
De nombreuses aides et subventions pour les utilisateurs de vélo
La transition dans la mobilité douce est également aidée financièrement par l’État français. Les vélos demandent en effet un investissement de départ plus ou moins conséquent. Il faudra se procurer des équipements nécessaires, un vélo et surtout des produits qui résistent à l’anti-vandalisme. Il existe cependant de nombreux modèles de vélos et d’équipements à disposition. Chaque budget peut s’aligner avec les offres proposées. De plus, il n’y aura que cet investissement de départ à prévoir qui peut aussi être aidé. Une aide de 50€ est par la suite allouée par l’État pour entretenir son vélo. Pour ce faire, il suffit d’adhérer au programme et rafraichir les deux-roues chez les réparateurs référencés. Par ailleurs, il est aussi possible de bénéficier de subventions pour les vélos électriques respectant les normes françaises et européennes. Les demandes relatives à ces aides se font en ligne.
Un mode de déplacement écoresponsable
Outre les raisons matérielles, la transition vers les mobilités douces est aussi amenée par la prise de conscience de tout un chacun à respecter l’environnement. Le milieu urbain en l’occurrence est devenu écologiquement invivable en raison de la pollution de l’air. Les espaces de vie deviennent par ailleurs plus restreints avec les embouteillages, les stationnements… La mobilité douce à travers les vélos devient ainsi plus que jamais des mesures pour réduire ces nuisances. C’est d’ailleurs une opportunité pour bouger et rester en bonne santé.